Fiche de renseignements : Résultats du scénario de carboneutralité à l’échelle mondiale

Le scénario de carboneutralité à l’échelle mondiale suppose que le Canada atteint la neutralité carbone d’ici 2050. Il présume aussi que le reste du monde réduit ses émissions à un niveau qui permet de limiter le réchauffement du globe à 1,5 °C.

une rivière qui coule à travers les montagnes

Carboneutralité d’ici 2050

En 2050, l’électricité comptera pour 41 % de la consommation totale d’énergie pour utilisation finale, comparativement à 17 % en 2021. Quant à la consommation de combustibles fossiles, elle diminuera de 65 % de 2021 à 2050. La consommation totale d’énergie diminuera de 22 % de 2021 à 2050.

  • La production et la consommation d’électricité au Canada en 2050 aura plus que doublé par rapport à maintenant.
  • La demande d’électricité, pour sa part, augmentera de 120 % de 2021 à 2050, le taux de croissance annuel de celle-ci ayant presque triplé de 1995 à 2019.
  • La production d’électricité à partir de l’éolien connaît un essor rapide et est multipliée par neuf d’ici 2050 par rapport aux niveaux actuels.
  • La production hydroélectrique, actuellement la plus importante source de production au Canada, augmentera de 26 % entre 2021 et 2050.
  • Les centrales alimentées au gaz naturel jumelées au captage, à l’utilisation et au stockage du CO2 (« CUSC ») deviendront une source d’énergie de première importance et compteront pour 13 % de la production de l’Alberta et de la Saskatchewan vers 2050.
  • La production provenant de petits réacteurs modulaires constituera 12 % de la production totale d’électricité en 2050.
  • La production canadienne de pétrole brut chute à 1,2 million de barils par jour (« Mb/j ») en 2050, une baisse de 76 % par rapport à 2022.
  • La production de gaz naturel recule de 68 %, s’établissant à 5,9 milliards de pieds cubes par jour (« Gpi³/j ») en 2050.
  • Les exportations de GNL s’amorcent en 2025 et atteignent 2,0 Gpi³/j en 2029, avant de chuter à 0,3 Gpi³/j en 2046, par suite d’une baisse de la demande mondiale. Bien que la rentabilité du GNL au Canada ait été examinée, il s’agit d’hypothèses et non de résultats de la modélisation.
  • La production tirée des sables bitumineux chute pour s’établir à 1,59 Mb/j en 2040 et à 0,58 Mb/j en 2050, un fléchissement de 83 % par rapport à 2022.
  • Les émissions de GES du secteur pétrolier et gazier passent de 189 mégatonnes (« Mt ») en 2021 à 17 Mt en 2050, un déclin de 90 %.
  • La consommation d’hydrogène surpassera les 8,5 Mt vers 2050, soit 12 % de la consommation totale d’énergie, à laquelle s’ajouteront des exportations totalisant 5 Mt. En tout, le Canada produira près de 14 Mt d’hydrogène à l’horizon 2050. En 2050, la bioénergie compte pour 13 % de la consommation d’énergie du Canada.
  • Vers 2050, des émissions nettes négatives de -36 Mt proviendront du secteur de l’électricité, de -21 Mt de la production d’hydrogène à partir de la biomasse jumelée au CUSC et de -46 Mt pour la technologie de captage direct dans l’air.
  • Les ventes de véhicules électriques compteront pour la totalité des ventes de véhicules en 2035 et presque tous les véhicules de passager sur la route en 2050.

Points importants à connaître

  • Les résultats d’Avenir énergétique 2023 ne constituent ni des prévisions ni des recommandations en matière de politique. Ils sont plutôt le fruit de scénarios fondés sur une prémisse et un ensemble d’hypothèses données.
  • Les émissions nettes de GES de l’ensemble de l’économie tomberont à zéro d’ici 2050, ce qui est un résultat prédéterminé en raison de la nature de l’analyse.
  • La Régie produit, en temps opportun, une analyse neutre et factuelle pour alimenter le dialogue sur l’énergie au Canada.
  • Les perspectives présentées dans le rapport sur l’offre et la demande énergétiques au pays englobent tous les produits, de toutes les provinces et tous les territoires, et débouchent sur des projections jusqu’en 2050 réalisées au moyen de modèles qui sont aussi économiques.
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