Rapport de l’Office sur l’optimisation des capacités pipelinière et ferroviaire pour le transport de pétrole hors de l’Ouest canadien

Communiqué
Pour publication immédiate

Le 15 mars 2019 – Calgary – Office national de l’énergie

L’Office national de l’énergie a publié aujourd’hui son rapport sur les possibilités à court et à long terme d’optimisation de la capacité pipelinière pour transporter le pétrole hors de l’Ouest canadien, comme l’a demandé l’honorable Amarjeet Sohi, ministre des Ressources naturelles.

Selon le rapport, toute augmentation notable de la capacité pipelinière ou ferroviaire devra provenir de nouveaux projets d’infrastructure d’envergure, puisque la capacité pipelinière actuelle est complètement utilisée et que l’infrastructure ferroviaire fonctionne à pleine capacité ou presque.

L’information recueillie par l’Office pour produire ce rapport n’a pas suscité de préoccupations quant à la conformité aux règles actuelles qui régissent les processus d’engagement d’achat mensuel, par lesquels les expéditeurs demandent l’accès à un pipeline chaque mois. Des améliorations pourraient être apportées, mais tout changement au processus ne ferait que répartir de nouveau l’espace alloué aux expéditeurs, sans augmenter l’utilisation.

Le ministre Sohi a demandé à l’Office d’étudier le processus actuel d’engagement d’achat mensuel pour évaluer la capacité disponible des oléoducs, d’examiner des moyens d’optimiser la capacité de transport de pétrole hors de l’Ouest canadien, et de considérer des mesures à court terme pour maximiser la capacité ferroviaire.

À court terme, le marché pourrait être amélioré comme suit :

  • Établir des délais prévisibles et des politiques claires relativement à la capacité pipelinière pour aider les joueurs dans le marché à prendre des décisions éclairées.
  • Améliorer les données publiées pour aider les joueurs dans le marché et les responsables des politiques à prendre des décisions d’investissement.

Voici des solutions à long terme possibles si aucune nouvelle capacité pipelinière n’est ajoutée :

  • Valoriser le bitume en un produit de meilleure qualité pour réduire le volume de diluant requis et libérer ainsi de l’espace dans les pipelines existants.
  • Inverser le sens d’écoulement des pipelines qui importent actuellement du diluant pour exporter plus de pétrole brut.
  • Expédier du bitume non dilué dans les wagons de train pour augmenter le volume de bitume transporté par chemin de fer.

Des changements sont requis en ce qui concerne les investissements à long terme et les grandes infrastructures pour que ces solutions puissent être mises en application. De plus, elles pourraient devenir non rentables si une nouvelle capacité pipelinière était ajoutée.

Le transport de pétrole par chemin de fer est un processus plus complexe que l’acheminement par oléoduc et il ne représente pas un substitut parfait à l’ajout de capacité pipelinière.

Citation

« Les réseaux d’oléoducs fonctionnent actuellement à pleine capacité et les joueurs dans le marché se plient aux règles établies dans les tarifs et prévues par la loi. Ce rapport fait ressortir certaines améliorations qui peuvent être apportées et des options que les gouvernements peuvent envisager. »

– Jean-Denis Charlebois, économiste en chef de l’Office national de l’énergie

En bref :

  • Le personnel de l’Office a tenu 30 réunions avec un vaste segment représentatif du secteur, incluant des sociétés pipelinières, des producteurs, des expéditeurs, des associations, des organismes gouvernementaux et d’autres experts.
  • Dans le dernier trimestre de 2018, les principaux oléoducs d’exportation au Canada étaient utilisés dans une proportion de 98 %.
  • Les réseaux pipeliniers sont le principal mode de transport du pétrole brut canadien, bien qu’un certain volume transite par train et camion.
  • Les exportations de brut par train ont atteint de nombreux sommets en 2018. Cette tendance s’est poursuivie en décembre 2018 avec un volume de 353 789 b/j, soit 2,3 fois plus qu’un an auparavant.

Liens connexes :

L’Office national de l’énergie est un organisme fédéral indépendant qui réglemente plusieurs aspects du secteur énergétique au Canada. Il réglemente les pipelines, la mise en valeur des ressources énergétiques et le commerce de l’énergie, dans l’intérêt public canadien en plaçant la sécurité au coeur de ses préoccupations. Pour un complément d’information sur l’Office et son mandat, consultez le site Web de l’Office national de l’énergie.

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