Rapport financier trimestriel pour le trimestre terminé le 30 juin 2024

Rapport financier trimestriel pour le trimestre terminé le 30 juin 2024 [PDF 784 ko]

Compte rendu soulignant les résultats, les risques et les changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Introduction

Le présent rapport financier trimestriel a été préparé par la direction de la Régie de l’énergie conformément au paragraphe 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, dans la forme et de la manière exigées par le Conseil du Trésor à l’aide du référentiel d’information financière à usage particulier fourni dans la Directive sur les normes comptables GC 4400 : Rapport financier trimestriel des ministères. Il devrait être lu parallèlement au Budget principal des dépenses et au Budget supplémentaire des dépenses. Le présent rapport trimestriel n’a pas fait l’objet d’un audit ou d’un examen externe.

La Régie est désignée à l’annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques et rend compte au Parlement par l’entremise du ministre des Ressources naturelles. La Régie réglemente les infrastructures énergétiques de manière à prévenir les préjudices et à s’assurer que l’énergie est acheminée de manière sécuritaire, fiable, concurrentielle et durable sur le plan de l’environnement partout au Canada comme ailleurs dans le monde. La mission de la Régie consiste notamment :

  • à rendre des décisions et des ordonnances - et à formuler des recommandations –  transparentes à l’égard des pipelines, des lignes de transport d’électricité, des projets d’énergie renouvelable extracôtière et des pipelines abandonnés;
  • à surveiller la construction, l’exploitation et la cessation d’exploitation des pipelines, des lignes – interprovinciales et des lignes internationales de transport d’électricité et à surveiller les activités autorisées dans la partie 5 de la LRCE et les installations abandonnées;
  • à rendre des ordonnances sur le transport, les droits et les tarifs et à surveiller tout ce qui a trait au transport, aux droits et aux tarifs;
  • à rendre des décisions et des ordonnances et à donner des instructions, sous le régime de la partie 8 de la LRCE, sur les droits, la production et la rationalisation de l’exploitation en matière de pétrole et de gaz;
  • à fournir des avis et à produire des rapports sur des questions relatives à l’énergie;
  • à offrir des processus de règlement extrajudiciaire des différends;
  • à exercer les attributions que lui confère toute autre loi fédérale;
  • à exercer ses attributions de manière à respecter les engagements du gouvernement du Canada à l’égard des droits des peuples autochtones du Canada.

Le financement de la Régie provient d’autorisations parlementaires annuelles. La Régie recouvre ultérieurement la quasi-totalité de ses dépenses auprès des sociétés qu’elle réglemente, et les montants recouvrés sont déposés dans le Trésor du gouvernement du Canada.

Les responsabilités essentielles de la Régie sont les suivantes : processus décisionnels; surveillance de la sécurité et de l’environnement; information sur l’énergie; mobilisation.

Pour un complément d’information sur les attributions, le mandat et les programmes de la Régie, veuillez consulter les plans ministériels, les rapports sur les résultats ministériels et la partie II du budget principal des dépenses.

Méthode de présentation du rapport

Le rapport financier trimestriel a été préparé par la direction selon une méthode de comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint au rapport inclut les autorisations de dépenser accordées par le Parlement et utilisées par la Régie, de manière cohérente avec le budget principal des dépenses et le budget supplémentaire des dépenses pour l’exercice 2024–2025. Le présent rapport trimestriel a été établi à l’aide d’un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d’information financière ayant trait à l’utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut pas dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées sous forme de limites annuelles approuvées par des lois de crédits ou de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins particulières.

Lorsque le Parlement est dissous aux fins d’une élection générale, le gouverneur en conseil peut, en vertu de l’article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques, ordonner par décret l’établissement d’un mandat spécial pour autoriser un paiement sur le Trésor. Un mandat spécial est réputé être un crédit pour l’exercice au cours duquel il est délivré.

La Régie utilise la méthode de la comptabilité d’exercice intégrale pour préparer et présenter ses états financiers annuels, qui font partie du processus de rapport sur le rendement. Toutefois, les autorisations de dépenser votées par le Parlement sont encore en fonction d’une comptabilité axée sur les dépenses.

Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs

Cette section met en lumière les éléments importants qui ont influé sur les résultats à ce jour ou qui ont contribué à la variation nette des ressources disponibles pour l’exercice et des dépenses réelles. Elle devrait être lue parallèlement avec l’état des autorisations budgétaires et les dépenses ministérielles budgétaires par article courant, qui se trouvent à la fin du présent rapport.

Analyse des autorisations budgétaires

Comme en font foi l’état des autorisations budgétaires et les dépenses ministérielles budgétaires par article courant, le montant total des crédits disponibles pour le reste de l’exercice se terminant le 31 mars 2025 s’élève à 111,39 millions de dollars, comparativement à 113,42 millions de dollars pour celui terminé le 31 mars 2024. La diminution de 2,03 millions de dollars est  imputable à ce qui suit :

  • une augmentation de 2,28 million de dollars des subventions et contributions;
  • une augmentation de 0,81 million de dollars relative à des affectations liées à la rémunération découlant de la modification des conditions d’emploi dans l’administration publique;
  • une diminution de 1,17 million de dollars liée au régime d’avantages sociaux des employés;
  • une diminution de 1,46 million de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, y compris la mobilisation des Autochtones, la modélisation de la carboneutralité et la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact;
  • une diminution de 2,49 million de dollars liée à l’initiative de recentrage des dépenses publiques.

Analyse des dépenses

Comme en témoignent les dépenses ministérielles budgétaires par article courant , les autorisations de la Régie utilisées durant le trimestre terminé le 30  juin 2024 s’élèvent à 25,33 millions de dollars, comparativement à 26,51 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 juin 2023. La diminution de 1,18 million de dollars est imputable à ce qui suit :

  • une augmentation de 0,36 million de dollars liée aux comités consultatifs et de surveillance autochtone dans le budget de 2024;
  • une réduction de 0,11 million de dollars relative à des affectations liées à la rémunération découlant de la modification des conditions d’emploi dans l’administration publique;
  • une diminution de 0,29 million de dollars liée au régime d’avantages sociaux des employés;
  • une diminution de 0,48 million de dollars des subventions et contributions;
  • une diminution de 0,66 million de dollars liée au financement prévu dans le Budget de 2022 pour des activités de renouvellement de la réglementation, dont de mobilisation des Autochtones, la modélisation de la carboneutralité et la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact.

Risques et incertitudes

Le travail de la Régie est dicté par les tendances émergentes en matière énergétique et par l’analyse proactive de celles dans les domaines de la sécurité, de l’environnement et de l’économie, ainsi que dans la société en général. Ces tendances peuvent influer sur le nombre de questions que la Régie doit trancher au cours d’une année donnée ainsi que sur la capacité de l’organisation de s’acquitter de ses responsabilités, qui représentent les intérêts et préoccupations des Canadiens, en constante évolution. Vu la nature du mandat de la Régie, les dépenses varient en fonction d’événements prévus et imprévus, à l’interne comme à l’externe, qui sont à l’origine d’incertitudes et de pressions sur les ressources.

En 2021, la Régie a mis en place un cadre de gestion des risques de l’organisation, qui constitue la prochaine étape de la modernisation de ses processus de gestion du risque dans le contexte du modèle de gouvernance actuel et du nouveau plan stratégique. Ce cadre propose une approche globale pour relever, évaluer et gérer les risques stratégiques à l’échelle de l’organisation, et pour s’y préparer. En offrant un outil qui permet de répertorier les risques pouvant toucher l’ensemble de l’organisation, le cadre aide le conseil d’administration et la haute direction de la Régie à gérer de façon stratégique les événements qui pourraient nuire à la réussite de l’organisation ainsi qu’à trouver des moyens d’atténuer ces risques.

Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes

Le 5 juin 2024, sur recommandation du ministre des Ressources naturelles, Son Excellence la gouverneure générale en conseil a nommé Peter Fraser au conseil d’administration de la Régie de l’énergie du Canada pour un mandat de cinq ans.

Approbation des cadres supérieurs

 

La version originale a été approuvée par

____________________________

Tracy Sletto
Présidente-directrice générale

Calgary, Canada
20 août 2024


La version originale a été approuvée par

________________________

Jason Reid
Dirigeant principal des finances

État des autorisations de dépenser (non vérifié)

État des autorisations de dépenser (non vérifié)
(en milliers de dollars) Exercice 2024–2025 Exercice 2023–2024

 

Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2025* Crédits utilisés au trimestre terminé le 30 juin 2024 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024* Crédits utilisés au trimestre terminé le 30 juin 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 : Dépenses de programme

101 146

22 771

22 771

102 010

23 654

23 654

Autorisation législative

10 248

2 562

2 562

11 413

2 853

2 853

Autorisations budgétaires totales

111 394

25 333

25 333

113 423

26 507

26 507

Autorisations non budgétaires

Total des autorisations

111 394

25 333

25 333

113 423

26 507

26 507

Dépenses budgétaires ministérielles par article courant (non auditées)

 

Exercice 2024–2025 Exercice 2023–2024
(en milliers de dollars) Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2025*Note de tableau a Dépenses faites au trimestre terminé le 30 juin 2024 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024*Note de tableau a Dépenses faites au trimestre terminé le 30 juin 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel

84 506

21 760

21 760

86 498

21 933

21 933

Transports et communications

2 070

460

460

2 557

418

418

Information

186

60

60

270

2

2

Services professionnels et spéciaux

12 467

2 031

2 031

13 849

2 625

2 625

Location

1 160

402

402

525

102

102

Réparations et entretien

997

257

257

1 053

193

193

Services publics, fournitures et approvisionnements

272

77

77

467

69

69

Acquisition de terrains, bâtiments et travaux

259

Acquisition de machinerie et matériel

695

42

42

1 245

394

394

Paiements de transfert

8 977

244

244

6 700

727

727

Frais de la dette publique

Autres subventions et paiements

64

44

44

Dépenses budgétaires brutes totales

111 394

25 333

25 333

113 423

26 507

26 507

Moins

 

 

 

 

 

 

Total des revenus nets affectés aux dépenses

Dépenses budgétaires nettes totales

111 394

25 333

25 333

113 423

26 507

26 507

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