ARCHIVÉ – Compte rendu de réunion – 7 décembre 2010 – Centre d'accueil Ingamo Hall, Inuvik (T.N.-O.)
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Revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique
Compte rendu de réunion
Date | Lieu |
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Mardi 7 décembre 2010 10 h à 11 h 45 |
Centre d'accueil Ingamo Hall Inuvik (T.N.-O.) |
Objet : Présenter la revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique au Conseil de gestion du gibier (CGG)
Participants | |
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Frank Pokiak Lawrence Ruben John Alikamik Jimmy Kalinek Stan Ruben William Storr Lawrence Amos John Lucas Jr. Douglas Esogak Jennifer Lam Richard Binder Shawna Kaglik Steve Baryluk |
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Gaétan Caron | Président et premier dirigeant, ONÉ |
David Hamilton | Membre, ONÉ |
Shirley Dawe | Gestionnaire de projet adjointe, Revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique, ONÉ |
Brian Chambers | Conseiller pour le dossier Arctique, ONÉ |
Bharat Dixit | Chef technique, Conservation des ressources, ONÉ |
Pamela Romanchuk | Spécialiste de l'environnement, ONÉ |
Susan Gudgeon | Coordonnatrice pour le dossier Arctique, Revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique, ONÉ |
Mot d'ouverture
- Présentation de la revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique, y compris le mandat de l'ONÉ, les événements qui ont mené au lancement de la revue et les diverses phases.
- On a demandé aux membres du Conseil de gestion du gibier quelles sont les questions auxquelles ils veulent des réponses avant que l'Office n'étudie une demande de forage en mer.
Échanges avec les membres du CGG
Pour répondre à la question qui leur est soumise, les membres du CGG soulignent un certain nombre de points qui soulèvent des inquiétudes et suscitent l'intérêt, dont :
- Clarté du mandat et autorité de l'ONÉ en ce qui a trait au forage en mer
- Le pouvoir de l'ONÉ concerne les terres de la Couronne ou les terres privées
- L'indépendance de l'ONÉ
- Rencontres dans les collectivités
- L'information doit être claire et facile à comprendre
- Besoin de sensibiliser davantage le public au sujet des droits de mise en valeur et de la distance qui existe entre l'industrie et l'Office. L'ONÉ, le CGG et l'IRC peuvent offrir cette information.
- Mesures et interventions d'urgence
- En raison de l'environnement et des changements météorologiques, nous n'avons ni la capacité ni l'accès à l'équipement nécessaire pour gérer un incident, le cas échéant.
- Aucune formation n'a été mise en place pour expliquer aux gens comment réagir à un déversement, si l'ONÉ recevait une demande de forage pour 2012.
- Il se peut que la rançon des affaires soit le prix de deux navires de forage.
- Pour ce qui est de Devon, il y a eu un manque de communication entre l'ONÉ et les Inuvialuits.
- En règle générale, les gens s'inquiètent du manque de capacité pour réagir à un accident.
- Généralités
- Si les sociétés sont autorisées à forer sous réserve de certaines restrictions, les gens ont besoin de savoir si ces restrictions sont modifiées.
- L'information et les suppositions soumises par les sociétés doivent être vérifiées pour confirmer leur exactitude.
- Si nous comptons utiliser des dispersants, il faut mener davantage d'études à ce sujet.
- Pourquoi faire davantage d'exploration si nous avons déjà les attestations de découverte importante pour les eaux peu profondes? Si un incident survient, ce sera beaucoup plus difficile à gérer dans les eaux plus profondes.
- Grâce à la technologie actuelle, les navires de soutien devraient pouvoir traverser le passage du Nord-Ouest. Cela devrait être vérifié, de même que l'épaisseur de la coque des navires.
- Il serait utile d'avoir quelqu'un dans la collectivité qui pourrait répondre aux questions.
- De quelle façon les futurs projets de mise en valeur différeront-ils de ce qui a été fait dans le passé?
- L'industrie a des droits en ce qui a trait à la mise en valeur, mais cela doit être fait de manière sécuritaire.
- Les déversements ou pertes d'animaux ne sont pas acceptables, peu importe les mesures d'atténuation proposées.
- Caractère unique de l'environnement arctique
- Il faut déterminer quel serait le pire des scénarios dans l'Arctique, puisque ce serait différent de ce qui est survenu dans le golfe.
- Les gens sont préoccupés par la quantité d'incertitudes dans l'Arctique.
- S'il y a un déversement, tout sera touché (ours polaires, baleines, poissons, oiseaux).
- Il faut étudier davantage les types de bactéries qui existent dans les eaux arctiques. Cela pourrait faire partie de l'évaluation environnementale régionale de Beaufort.
- En raison des changements climatiques, il est difficile de prévoir les conditions et de s'y adapter.
- Valeur des ressources
- Les Inuvialuits devront vivre avec les conséquences (dommages causés aux animaux) et assument des responsabilités qui dépassent les seules préoccupations individuelles.
- On ne peut pas accepter la mise en valeur à tout prix : la sécurité doit être examinée et ces projets doivent être menés correctement.
Mot de la fin
- Le CGG affirme qu'il ne s'oppose pas à la mise en valeur, mais pas à tout prix. Cela doit être fait de manière sécuritaire et correctement.
- L'ONÉ se rendra à nouveau Inuvik et dans d'autres collectivités de la RDI pour écouter les commentaires des gens. Le processus de revue prendra le temps qu'il faut pour que les choses soient bien faites.
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