Aperçu du marché : Exportations de pétrole du Canada – la baisse causée par la pandémie commence à se corriger en juin et juillet 2020

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Date de diffusion : 2020-12-16

Après avoir atteint un sommet sans précédent de 4,09 millions de barils par jour (« Mb/j ») en février 2020, les exportations canadiennes de pétrole brut ont chuté de près de 750 000 barils par jour pour s’établir à 3,34 Mb/j en mai 2020, leur niveau le plus bas en trois ans. Sous l’effet de la demande des raffineries des États-Unis et du Canada, une reprise s’est amorcée en juin et s’est poursuivie en juillet, mois où les exportations de brut se sont élevées à respectivement 3,39 Mb/j et 3,62 Mb/j.

Figure 1. Exportations de pétrole brut du Canada 2015-2020

Source et description

Source : Régie de l’énergie du Canada

Description : Ce graphique illustre les exportations totales de pétrole brut (bleu), de brut lourd (gris foncé) et de brut léger (gris léger) en milliers de barils par jour (« kb/j »), de janvier 2015 à juillet 2020. En mai 2020, les exportations de pétrole du Canada se sont établies à leur plus bas niveau en trois ans, 3,34 Mb/j, avant de se raffermir pour atteindre 3,62 Mb/j en juillet. La baisse est en majeure partie attribuable au recul des exportations de brut lourd.

Les mesures de confinement et les interdictions de voyager adoptées pour éviter la propagation de la COVID-19 au premier semestre de 2020 ont causé un recul de la demande de pétrole brut au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, ce qui, combiné à l’offre excédentaire du produit, a entraîné une surabondance à l’échelle mondiale. En raison de la chute du prix du pétrole West Texas Intermediate à 16,55 $ US le baril en avril 2020, niveau le plus bas en 20 ans, l’Ouest canadien, les États Unis et d’autres pays producteurs de pétrole ont procédé à des réductions généralisées de la production. S’ajoutant à une demande faible, ces réductions ont causé un affaissement des exportations de pétrole canadien à un niveau jamais vu depuis novembre 2017, soit 3,21 Mb/j.

La chute des exportations de pétrole est principalement attribuable au recul du brut lourd, parce que les producteurs canadiens ont surtout réduit la production tirée des sables bitumineux, dont les coûts sont plus élevés que ceux de la production classique.

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