ARCHIVÉ – Aperçu des raffineries au Canada en 2018 – Évaluation du marché de l’énergie

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Équilibre entre l’offre et la demande de produits pétroliers raffinés

Le Canada est le septième producteur mondial de pétrole brut. Néanmoins, les raffineries canadiennes traitent moins de 30 % du volume produit (figure 7). Cette situation est principalement due à la taille de l’industrie canadienne du raffinage par rapport à celle des ressources, à l’emplacement des raffineries et au faible nombre de raccordements entre les pipelines qui traversent le pays. Les raffineries canadiennes servent surtout à répondre aux besoins intérieurs; un petit volume est exporté.

La plupart des raffineries, y compris au Canada, ne fonctionnent pas à pleine capacité. C’est surtout une question d’entretien prévu et imprévu ainsi que de pannes. En 2017, les raffineries canadiennes fonctionnaient à 84 % de leur capacité.

Figure 7 : Écoulement des produits raffinés – 2017 Note de bas de page 1

Figure 7 : Écoulement des produits raffinés – 2017

Source : CANSIM 134-0004 pour les produits raffinés, CANSIM 134-0001 pour le pétrole brut et CANSIM 126-0003 pour la production de pétrole brut.

Description :

Ce diagramme montre l’approvisionnement et la production des raffineries canadiennes en 2016. Le Canada produit un peu plus de 4 millions de barils de pétrole brut par jour, mais n’en transforme que 30 % dans ses raffineries. Tout le reste du pétrole brut utilisé est importé. Les raffineries canadiennes répondent à la demande au pays; le Canada exporte davantage de produits pétroliers raffinés qu’il n’en importe.

Figure 8 : Arrivages dans les raffineries canadiennes par types de brut Note de bas de page 2

Figure 8 : Arrivages dans les raffineries canadiennes par types de brut

Source : CANSIM 134-0001.

Description :

Ce graphique montre les arrivages dans les raffineries canadiennes par types de brut. De janvier à octobre 2017, les raffineries canadiennes ont transformé 54 % de brut léger, 29 % de brut synthétique, 11 % de brut classique lourd et 6 % de bitume naturel.

Figure 9: Production canadienne par types de brutNote de bas de page 3

Figure 9: Production canadienne par types de brut

Source : CANSIM 126-0001.

Description :

Ce graphique montre la production canadienne par types de brut. La production moyenne pour janvier et février 2016 est de 39 % de bitume naturel, de 28 % de but synthétique, de 22 % de brut léger et moyen et de 11 % de brut lourd.

 

En 2017, plus de la moitié du pétrole brut raffiné au Canada était du pétrole brut léger classique. Un peu plus du tiers des arrivages se composait de pétrole brut issu des sables bitumineux (bitume naturel ou pétrole brut synthétique) (figure 8). Le reste était du pétrole brut lourd classique.

En 2016, la production canadienne se composait à près de 40 % de bitume naturel. Les autres volumes produits, en ordre d’importance, étaient le pétrole brut synthétique, le pétrole brut léger et moyen, et le pétrole brut lourd (figure 9).

La figure 9 montre que le bitume naturel représente près de 40 % de la production canadienne, tandis qu’il constitue moins de 10 % du pétrole brut raffiné au Canada. Par ailleurs, la majeure partie de la production canadienne de bitume est exportée aux États-Unis.

Figure 10 : Production de brut et arrivages dans les raffineries au Canada

Figure 10 : Production de brut et arrivages dans les raffineries au Canada

Source : CANSIM 126-0001 pour la production de brut et CANSIM 134-0004 pour les arrivages.

Description :

Ce diagramme compare la production de brut au Canada et les arrivages dans les raffineries du pays. Les arrivages sont en baisse, passant de près de 300 100 m³/j en 2004 à 260 100 m³/j en 2015, tandis que la production connaît une croissance, passant d’un peu plus de 2 Mb/j en 2000 à plus de 3,6 Mb/j en 2015.

 

Les arrivages de pétrole brut dans les raffineries canadiennes n’ont pas augmenté depuis 2000. En revanche, la production canadienne s’est accrue (figure 10). La production des raffineries canadiennes a atteint un sommet en 2004, mais elle a chuté de près de 15 % entre 2004 et 2015.

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