ARCHIVÉ – Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada en 2016 - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2040 - Points saillants sur les émissions de gaz à effet de serre

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Avenir énergétique du Canada en 2016 - Avenir énergétique du Canada : projections de l’offre et de la demande énergétiques jusqu’en 2040 propose un regard sur l’offre et la demande énergétiques au Canada jusqu’en 2040. Avenir énergétique du Canada en 2016 comprend un scénario de référence, soit des projections de base fondées sur les perspectives macroéconomiques actuelles, des prévisions sur les prix de l’énergie, ainsi que les politiques et programmes gouvernementaux en vigueur ou sur le point de l’être au moment où le rapport a été produit. Le rapport AE 2016 inclut des projections supplémentaires qui modifient les hypothèses sur les prix de l’énergie, les marchés et l’infrastructure. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les gaz à effet de serre, veuillez consulter le chapitre 12 du rapport.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada proviennent surtout de l’utilisation de combustibles fossiles

  • Compte tenu de la prévalence des combustibles fossiles dans les bouquets énergétiques canadien et mondial, il existe un rapport étroit entre la consommation d’énergie et les émissions de GES. Au Canada, ces émissions sont dans la plupart des cas attribuables à la consommation de combustibles fossiles. Au nombre de ceux-ci on retrouve le pétrole brut, le gaz naturel, le charbon et les produits pétroliers raffinés comme l’essence ou le diesel, d’où provient la vaste majorité de l’énergie servant à chauffer foyers et entreprises, transporter biens et personnes ou alimenter la machine industrielle. Les émissions attribuables à l’utilisation de combustibles fossiles, notamment pour la production d’énergie, représentaient 81 % des émissions de GES au Canada en 2013. Déchets et procédés agricoles et industriels comptent parmi les sources hors du secteur de l’énergie qui sont responsables de la tranche restante des émissions.
  • Environnement Canada publie les projections canadiennes officielles pour les GES dans son rapport intitulé Tendances en matière d’émissions au Canada ainsi que dans le rapport biennal produit conformément à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. À la manière de l’information présentée dans le rapport AE 2016, les projections incluses dans le document Tendances en matière d’émissions au Canada tiennent compte des politiques et des programmes en place au moment de l’analyse.
  • Compte tenu des hypothèses adoptées dans cette analyse au sujet des politiques et des technologies, les combustibles fossiles demeurent la principale source d’énergie au Canada pendant la période de projection. D’une consommation accrue de tels combustibles découle nécessairement une augmentation des émissions de GES pendant la période de projection, ce qui correspond aux dernières prévisions d’Environnement Canada à cet égard.
  • De 2014 à 2040, l’utilisation de combustibles fossiles augmente en moyenne de 0,8 % par année, soit 22 % au total.
  • Comme les quantités de GES émis varient selon les combustibles fossiles utilisés, la part relative de chacun de ces combustibles influe sur les émissions totales attribuables à leur consommation. D’une croissance plus rapide de la demande de gaz naturel dont l’intensité des GES est moins grande, associée à un déclin de l’utilisation de charbon, découle une baisse des émissions moyennes par unité d’énergie provenant de combustibles fossiles. L’intensité moyenne pondérée estimative des émissions (en grammes d’équivalent CO2 par MJ) régresse d’environ 6 % pendant la période de projection.

L’utilisation de combustibles fossiles augmente dans toutes les projections du rapport AE 2016, ce qui implique plus d’émissions de GES.

  • Le taux de croissance de la consommation de combustibles fossiles est supérieur au recul de l’intensité des GES pour l’ensemble de tels combustibles consommés au Canada. Cela entraîne une hausse des émissions de GES et va dans le sens des plus récentes projections d’Environnement Canada à cet égard.
  • Les scénarios de sensibilité présentés dans le rapport AE 2016 supposent dans tous les cas un accroissement de la consommation d’énergie produite au moyen d’hydrocarbures. À l’instar des tendances globales en matière de consommation d’énergie, l’utilisation des combustibles fossiles accélère plus rapidement dans les scénarios de prix élevés et de GNL élevé, et moins rapidement dans les scénarios de prix bas, de capacité limitée et de GNL zéro. Les incidences à long terme sur la consommation de combustibles fossiles des scénarios autres que le modèle de référence sont modestes. En 2040, selon le scénario de prix élevés, la consommation de combustibles fossiles est de 3,2 % supérieure à celle qui est prévue dans le scénario de référence. Selon le scénario de prix bas, elle y est inférieure de 3,5 %. L’écart prévu pour tous les autres scénarios entre toujours dans cette fourchette.
  • Les projections de la demande en combustibles fossiles dans le rapport AE 2016 ne tiennent compte que des politiques et des programmes qui avaient force de loi au moment de l’analyse. Il y a eu, ces derniers mois, plusieurs développements importants, en grande partie reliés à la conférence de Paris sur le climat, qui ont jeté une grande incertitude sur ces projections.

Demande totale de combustibles fossiles - Tous les scénarios

Demande totale de combustibles fossiles - Tous les scénarios
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