ARCHIVÉ - Offre et demande énergétiques à l’heure de la pandémie : incidences de la COVID-19
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Le coronavirus de la COVID-19 a été détecté pour la première fois en décembre 2019; en mars 2020, il s’était propagé partout dans le monde, y compris au Canada. Dans le but de protéger la santé de leurs citoyens, les États ont tenté de limiter la propagation du virus en encourageant l’éloignement social, en imposant des restrictions sur les déplacements et en fermant des commerces pour réduire les rassemblements.
L’incidence sur le Canada a été considérable. Comme le montre la figure C.1, le produit intérieur brut (« PIB ») du Canada a plongé de 19 % en mars et avril 2020, atteignant un niveau sans précédent depuis 2010. Sur l’ensemble de l’année 2020, la contraction de l’économie canadienne pourrait être la plus forte depuis la Grande Dépression de la fin des années 1920 et des années 1930.
Les mesures adoptées pour réduire la propagation de la COVID-19 et les répercussions économiques qui en ont découlé ont eu une incidence marquée sur la filière énergétique canadienne. La section qui suit analyse les effets à court terme de la COVID-19 sur les marchés et traite, plus loin, des incertitudes à long terme pour ce secteur par suite de la pandémie.