ARCHIVÉ - Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2035 - Points saillants de l’analyse touchant les combustibles émergents et l’efficacité énergétique

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Fiche de renseignements - Avenir énergétique du Canada - Offre et demande énergétiques à l’horizon 2035 - Points saillants de l’analyse touchant les combustibles émergents et l’efficacité énergétique

L’avenir énergétique du Canada : projections de l’offre et de la demande énergétiques jusqu’en 2035 propose un scénario de référence, c’est-à-dire le scénario « le plus probable » et quatre scénarios de sensibilité représentant un prix bas et un prix élevé, d’une part, et une croissance rapide et une croissance lente, d’autre part, jusqu’en 2035. Les points saillants présentés ci-dessous reposent sur le scénario de référence et proviennent de diverses parties dans le rapport.

L’approvisionnement en électricité au Canada devient de plus en plus propre

  • Les changements envisagés dans le portefeuille de production d’électricité (voir la figure ci-dessous) sont le résultat des efforts déployés par les gouvernements et l’industrie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’énergie et prennent en considération les stratégies énergétiques des provinces, les projets de construction des services publics et la rentabilité relative des options disponibles pour la production d’électricité.
  • L’offre d’électricité au Canada devient de plus en plus propre à mesure que la période à l’étude avance, puisque la proportion de l’électricité provenant de sources qui ne produisent pas de CO2 (comme l’énergie nucléaire, les sources d’énergie renouvelable et les centrales utilisant la technologie de capture et de stockage de carbone) passe de 76 % en 2010 à 79 % en 2035. En ce qui a trait à la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable, sa part augmente de 62 % en 2010 à 68 % en 2035.

Portefeuille canadien de production d’électricité en 2010 et en 2035 - Scénario de référence

Portefeuille canadien de production d’électricité en 2010 et en 2035 – Scénario de référence

Use of renewable resources to grow

Ressources renouvelables

  • Le Canada possède des ressources renouvelables non hydroélectriques considérables, notamment les énergies éolienne, solaire, marémotrice et holomotrice et la biomasse. Ces technologies ont beaucoup évolué depuis quelques années, en dépit des défis se rattachant à la disponibilité et aux coûts. Les politiques et les mesures incitatives, comme le tarif de rachat garanti de l’Ontario, ont contribué à cette croissance.
  • L’énergie éolienne a connu une forte croissance depuis quelques années. Au cours de la période à l’étude, elle représente la forme d’énergie renouvelable non hydroélectrique dont l’apport est le plus senti. La vaste capacité de stockage des installations hydroélectriques au Canada facilite le développement de l’énergie éolienne, car l’hydroélectricité peut alors être utilisée comme source d’énergie d’appoint lorsque la puissance éolienne intermittente n’est pas disponible.

Hydroélectricité

  • Le Canada est un chef de file mondial en matière de production d’hydroélectricité. Cette forme d’énergie demeurera une source d’approvisionnement dominante durant la période à l’étude. Il s’agit d’une source flexible et économique fournissant la charge de base sans émissions de CO2 et contribuant à maintenir des prix concurrentiels et stables.[1]

    [1] L’hydroélectricité est flexible en ce que l’énergie produite par les centrales peut être rapidement modulée en fonction des variations de la demande. On désigne souvent cette particularité de l’hydroélectricité comme le fonctionnement en suivi de charge. L’hydroélectricité peut contribuer à maintenir la stabilité des prix, parce qu’elle n’est pas soumise à la volatilité des prix des combustibles.

Recul du charbon

  • L’un des points saillants des perspectives relatives à l’offre d’électricité réside dans le rôle de moins en moins grand que joue le charbon dans la production d’électricité. Cette tendance s’explique par les diverses initiatives mises en place par les gouvernements et l’industrie pour réduire les GES, notamment une réglementation plus stricte des émissions de GES par les grands pollueurs industriels comme les centrales thermiques au charbon et l’abandon progressif mais complet des installations de ce type en Ontario. En plus de devoir concurrencer les énergies renouvelables et l’hydroélectricité, les centrales au charbon devraient de plus en plus céder la place à celles alimentées au gaz naturel.

Les Canadiens et Canadiennes recherchent l’efficacité énergétique

Efficacité énergétique des véhicules

  • À la fin de 2010, le gouvernement fédéral a mis la touche finale à la règlementation sur les émissions des véhicules légers. Le Règlement sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles à passagers et des camions légers introduit progressivement, de 2012 à 2016, des normes d’émissions de plus en plus rigoureuses pour les nouveaux véhicules.
  • Le règlement est fondé sur la composition du parc automobile des constructeurs à partir de 2011. On s’attend à ce qu’une grande partie de la réduction des émissions coïncide avec l’amélioration de l’efficacité énergétique, laquelle exercera des pressions à la baisse sur la demande énergétique des véhicules.

Efficacité énergétique des bâtiments

  • Au printemps 2011, on a mis la touche finale à une version revue en profondeur du Code national de l’énergie pour les bâtiments (CNÉB). Ce compagnon du Code national du bâtiment met davantage l’accent sur le rendement énergétique dans les bâtiments que par le passé. On estime que les modifications apportées au code se traduiront par une amélioration du rendement énergétique de 25 % par rapport à l’ancienne version (qui remonte à 1997) dans les nouveaux édifices commerciaux, institutionnels et résidentiels à unités multiples.
  • Les programmes et les politiques en matière de gestion de la demande contribuent à cette faible croissance. Des programmes fédéraux, par exemple écoÉNERGIE Rénovation - Maison, ont été utilisés de concert avec divers programmes des gouvernements provinciaux. La nouvelle réglementation fédérale concernant les fournaises et les chaudières améliorera l’efficacité énergétique du chauffage des bâtiments. En 2009 et 2010, des modifications ont été apportées à la Loi sur l’efficacité énergétique du gouvernement fédéral afin de relever les normes de rendement énergétique minimales de plus d’une dizaine d’appareils d’utilisation courante. On a également constaté un engagement renouvelé des services publics envers les programmes de gestion axée sur la demande.
  • Toutes les provinces et tous les territoires ont mis en place des programmes volontaires visant à accroître l’efficacité énergétique des nouvelles maisons et des nouveaux appareils. Nombre de ces programmes offrent des incitatifs aux consommateurs, par exemple des rabais et des prêts à faible taux d’intérêt, et prévoient des campagnes d’éducation et de sensibilisation. Par ailleurs, plusieurs provinces ont récemment adopté des codes du bâtiment qui renferment des normes minimales plus strictes en matière de rendement énergétique.
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